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Smart city, Innovation, Amsterdam, Start-up, Europe,PoissyWeb,PoissySmartCity,Launchpad meetups from The Fog on Vimeo.98 % des ménages néerlandais disposent d'une couverture haut débit tandis que la moyenne européenne stagne à 62 %.

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Pays-Bas : un écosystème start-up porté par l’histoire

Par  08 juillet 2015  Laisser un commentaire
Amsterdam

Forts de ses siècles de domination économique européenne, les Pays-Bas jouissent aujourd'hui d'une culture entrepreneuriale bien ancrée. Une scène start-up dynamique couplée à des opportunités de financement importantes. La recette d'un écosystème de l'innovation plus que solide.

En matière d'innovation, les Pays-Bas constituent sans nul doute un des piliers de la vieille Europe. L'histoire a probablement porté les anciennes « Provinces Unies » vers les sommets qu'elles occupent aujourd'hui. Au XVIIe siècle, les Pays-Bas vivent leur « Siècle d'or ». À l'époque déjà, les Pays Bas se caractérisent par une ouverture à l'international forte, à l'image de leur relation avec le Japon, pourtant fermé au reste du monde. Les célèbres canaux d'Amsterdam ont été conçus pour permettre un approvisionnement efficace des espaces à l'intérieur des terres, tout en facilitant la circulation des marchandises vers l'extérieur de la ville.

 

 

Une ouverture qui perdure aujourd’hui dans l’écosystème de l’innovation. Amsterdam, autrefois lieu de résidence des grands commerçants néerlandais, aujourd'hui terre d'accueil d'entrepreneurs du monde entier, et la maîtrise de la langue anglaise par la grande majorité de la population, y sont aussi sûrement pour quelque chose. « Amsterdam jouit d'une scène start-up internationale et l'exportation de ces jeunes pousses y est aussi très facilitée », commente Karin van Soest, responsable del'accélérateur Smart Energy de Rockstart. On y retrouve également aujourd'hui une culture entrepreneuriale ancrée dans ce « Siècle d'or ». « Nous avons un sens du business hérité du XVIe siècle, couplé à une acceptation de la différence et du changement. Les Néerlandais ne sont généralement pas les derniers à tester de nouvelles technologies ! », poursuit Karin van Soest. Ce qui les rend particulièrement compétitifs et attractifs sur le marché de l'innovation.

 2 programmes d'accélération

Les statistiques des 2 programmes d'accélération Rockstart : Web & Mobile et Smart Energy (Digital Health à venir)

Une économie digitale

Certes, il s'agit d'un petit État par sa population – un peu moins de 17 millions d'habitants  – et par sa taille – sa surface est plus de 15 fois inférieure à celle de la France. Pourtant, il présente aujourd'hui tous les signaux d'une grande économie digitale. Selon les chiffres de la Commission européenne,98 % des ménages néerlandais disposent d'une couverture haut débit tandis que la moyenne européenne stagne à 62 %. En ce qui concerne la main d’œuvre, 3,9 % des actifs aux Pays-Bas sont des experts des TIC contre 2,9 % en moyenne en Europe. De même, 75 % de la population dispose de connaissances basiques dans le domaine digital (59 % en Europe). Le gouvernement se fait d'ailleurs l'écho de cette culture numérique en favorisant les services publics en ligne. 61 % des utilisateurs internet néerlandais sont adeptes de ces services digitaux (33 % en Europe) qui sont largement impulsés par le gouvernement : 69 % des formulaires administratifs sont disponibles en ligne (contre 27 % en France, 45 % en Europe en moyenne).   

Statistiques de l'Union européenne sur la connectivité aux Pays-Bas                         
Les Pays-Bas jouissent d'un couverture haut débit très importante. 98 % des ménages (97 %  des zones rurales) disposent d'une  couverture haut débit. Source : Commission Européenne
 

Des start-up dynamiques soutenues par de réelles opportunités de financement

Côté investissement, StartupJuncture, un média spécialisé dans l'actualité des start-up néerlandaises, a dénombré 75 levées de fonds réalisées en 2014 pour un total de 560 millions de dollars. 8 deals ont d'ailleurs dépassé les 10 millions d'euros. La start-up Adyen, qui œuvre dans le champ du paiement tout support pour les détaillants, a par exemple levé 200 millions d'euros. Selon NVP (Nederlandse Vereniging van Participatiemaatschappijen), l'association néerlandaise du private equity et des venture capitals, 1,6 milliard d'euros aurait été investis par des venture capitals dans des jeunes pousses en 2014, 1 425 entreprises seraient concernées. Aussi, comme le souligne Gui Bulaty, fondateur deCarnomise, start-up proposant un nouveau de modèle de location de voiture via les aéroports, « Les fonds d'amorçage sont probablement plus accessibles à Amsterdam qu'ailleurs ». Intéressant d'entendre ces propos de la bouche d'un entrepreneur franco-brésilien, basé à Amsterdam.

L'Espace B à Amsterdam Ancien siège social d'IBM à Amsterdam, B. est aujourd'hui un tiers lieux qui accueille aujourd'hui des start-up mais aussi des réunions de grands groupes. 

L'e-commerce, la e-santé et l'ensemble des thèmes connexes à la smart city sont les sujets de prédilection de l'écosystème néerlandais. Comme le relève Marc Elias, responsable de Startupbootcamp Amsterdam, « le marché de la smart city suscite de l'intérêt à tous niveaux, dans le secteur privé comme public, ce qui vient nourrir un cercle vertueux ».Et si plusieurs villes tirent l'innovation vers le haut à l'instar d'Utrecht, Rotterdam, Delft ou encore La Hague – les Pays-Bas ont d'ailleurs leur équivalent French Tech avec Startup Delta dirigé par Neelie Kroes, Amsterdam concentre un véritable vivier d'entrepreneurs et une reconnaissance internationale plus qu'avantageuse grâce aux entreprises qu'on ne présente plus, Booking.com ou encore WeTransfer. Bien sûr, l'écosystème néerlandais attend encore de voir émerger plus de success stories afin d'attirer de nouveaux acteurs, investisseurs de tous types notamment.

Retrouvez nos articles sur deux start-up du programme d'accélération Smart Energy de Rockstart : Swuto et Bleeve

Commission priority

Digital Single Market

Bringing down barriers to unlock online opportunities


 

Digital Single Market: making the EU's single market freedoms "go digital"

The internet and digital technologies are transforming our world. But existing barriers online mean citizens miss out on goods and services, internet companies and start-ups have their horizons limited, and businesses and governments cannot fully benefit from digital tools.

It's time to make the EU's single market fit for the digital age – tearing down regulatory walls and moving from 28 national markets to a single one. This could contribute €415 billion per year to our economy and create 3.8 million jobs.

Policy areas

The Digital Single Market strategy is made up of three policy areas or 'pillars'

  • Better online access to digital goods and services

    Helping to make the EU's digital world a seamless and level marketplace to buy and sell.

  • An environment where digital networks and services can prosper

    Designing rules which match the pace of technology and support infrastructure development.

  • Digital as a driver for gro

  • Tirer le meilleur parti de l’économie des données et de l’informatique en nuage

    D’énormes quantités de données sont créées par des personnes ou générées mécaniquement, y compris dans le domaine des mégadonnées («big data»). Ces mégadonnées sont un moteur pour la croissance, l’innovation et la numérisation, mais il faut régler les problèmes liés à la propriété, à la protection des données et aux normes. La Commission lancera des initiatives sur la libre circulation des données et sur un nuage européen.

  • Moderniser le droit d’auteur

    Moderniser la législation relative au droit d’auteur et assurer un juste équilibre entre les intérêts des créateurs et ceux des consommateurs. L'objectif est de permettre aux citoyens d'accéder plus facilement à la culture, d'encourager la diversité culturelle et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les artistes et les créateurs. La Commission va également renforcer les mesures de lutte contre les atteintes aux droits de propriété intellectuelle portées à une échelle commerciale.


DEMAIN, TOUS INDÉPENDANTS ?, DES MILLIERS D’INGÉNIEURS HORS LES MURS, UNE BOURSE AU TRAVAIL PERMANENTE ?, DES RÉMUNÉRATIONS PEAU DE CHAGRIN, LE DIALOGUE SOCIAL DOIT RENAÎTRE, TEMPS ET LIEU DE TRAVAIL, DES CONTINENTS ENGLOUTIS...

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La plupart des individus ont désormais en main des outils que seule l’entreprise fournissait jusqu’ici, leur offrant une puissance de calcul, du stockage, des logiciels, des informations, des contacts, de la formation… Les plates-formes d’intermédiation, comme Amazon, Alibaba, Le Bon Coin, Uber et Airbnb, offrent de multiples opportunités pour utiliser ces outils. En mettant en relation des tâches avec des internautes n’importe quand, n’importe où dans le monde, elles "deviennent un mécanisme de coordination du travail", explique Antonio Casilli, maître de conférences en humanités numériques à Telecom ParisTech. On parle même "d’uberisation" du travail, en référence à la start-up californienne Uber, devenue emblématique de cette tendance, et à ses chauffeurs, des travailleurs indépendants. Le concept se généralise et s’étend à la livraison de fleurs, de repas, aux services de nettoyage... À chaque fois, c’est un travail à part entière que réalisent ces nouveaux travailleurs indépendants, puisqu’ils se chargent de la mise en ligne, de la mise en valeur, de la relation avec le client, de la transaction. "Il suffit désormais de soixante secondes pour devenir entrepreneur", résume Brian Chesky, le CEO et fondateur d’Airbnb. Et pas beaucoup plus, avec une imprimante 3D, pour devenir un industriel !

DES MILLIERS D’INGÉNIEURS HORS LES MURS

L’industrie n’échappe pas à la mutation du travail par le numérique. Les internautes disposent désormais des moyens de fabriquer des produits. Une tablette, un logiciel de CAO, une imprimante, et le tour est joué. En tout cas, pour certains produits simples. Pour les plus complexes, il existe les fablabs, ces espaces collaboratifs qui donnent accès à des machines de fabrication jusqu’ici réservées aux industriels : postes à souder, thermoformeuses, fraiseuses, découpes laser, oscilloscopes, machines à découpe vinyle et postes de CAO. De quoi transformer les ingénieurs et concepteurs en nouveaux prestataires de l’innovation qu’un industriel pourra solliciter au travers de plates-formes technologiques, de communautés ou de hackatons, ces événements collaboratifs montés pour développer un projet informatique (logiciel, application…).

Le constructeur automobile Local Motors confie le design et l’ingénierie de ses modèles à une communauté open source en ligne. L’entreprise ne compte qu’une douzaine de concepteurs, mais a fédéré quelques milliers de contributeurs permanents et peut compter sur des dizaines de milliers de contributeurs occasionnels. Les bureaux d’études, la conception et l’ingénierie sont ainsi déportés et éclatés dans le cloud. "Ce mode de fonctionnement permet de bénéficier de personnes passionnées et compétentes, pourtant hors de notre industrie, explique Jay Rogers, le PDG. Nous intégrons une force de travail de loisir, de passion. Pour autant, notre relation avec eux est une relation de partage et nous devons les soigner pour ne pas les perdre !"

GE Electromenager, racheté par le suédois Electrolux, a poussé l’expérience plus loin. En moins d’un an, il a bâti un tout nouveau processus industriel appelé FirstBuild, en partenariat avec Local Motors, le fabricant d’imprimantes 3D MakerBot et la chaîne de fablabs Techshop. Il invite designers et ingénieurs à relever des défis autour de ses propositions, de ses données et de ses produits. Les meilleurs prototypes sont fabriqués en petite série et vendus sous la marque FirstBuild. En cas de succès commercial, ils passent dans le processus traditionnel de production GE et les équipes intègrent l’entreprise. Ce ne sont donc plus des salariés qui conçoivent et fabriquent les prototypes, mais des membres de la communauté. Ils ne travaillent pas au sein de l’entreprise et la plupart n’auront jamais de contrat avec elle. Cette nouvelle façon de produire induit aussi de nouvelles formes de recrutement, de gestion des ressources humaines, d’emploi.

UNE BOURSE AU TRAVAIL PERMANENTE ?

Les plates-formes numériques généralisent le crowdsourcing (appel à la foule), qui permet aux entreprises de lancer un défi à une foule de spécialistes sur le principe du tournoi. Tous concourent, mais seuls quelques élus décrocheront le Graal : la sélection de leur travail et une éventuelle rémunération fondée sur des critères variables. On retrouve notamment cette pratique dans le domaine créatif, à l’instar du français Creads (graphisme) et de l’américain HitRecord (création multimédia) fondé par l’acteur Joseph Gordon-Levitt. Mais elle est reprise dans d’autres secteurs. Ford compte ainsi sur sa communauté open source pour inventer des services de mobilité multimodale connectée.

Des plates-formes comme Freelancers, Foule Factory ou Mechanical Turk d’Amazon mettent, elles, en relation des entreprises qui ont des tâches simples mais non automatisables à exécuter avec des contributeurs prêts à le faire. Ces places de marché donnent accès à une main-d’œuvre à la demande pour, par exemple, rédiger des SMS personnalisés, des commentaires, classer des contenus… Et si le français Foule Factory annonce des tarifs horaires compris entre 10 et 15 euros, les 500 000 "turkers" d’Amazon, présents dans 160 pays, ne peuvent prétendre qu’à quelques centimes par tâche. L’uberisation du travail a un goût amer, celui du retour aux travailleurs payés à la tâche, quand d’autres se massent aux grilles virtuelles d’employeurs numériques.

DES RÉMUNÉRATIONS PEAU DE CHAGRIN

"Tout travail mérite salaire", disaient nos grands-mères. Pas sûr qu’elles s’y retrouveraient dans le monde qu’esquisse le numérique. La quasi-totalité des gens connectés, qui partagent et produisent des contenus et des données, donc de la valeur, sont le plus souvent des travailleurs qui s’ignorent. "Le 'digital labor' est la manifestation la plus surprenante de la transformation du travail par les plates-formes, confirme Antonio Casilli. Ce travail implicite des utilisateurs de plates-formes est souvent rémunéré de façon précaire, voire pas du tout."

Dans certains projets open source, en revanche, celui qui travaille est volontaire et accepte de ne pas être payé. C’est ainsi que sont nés Mozilla (logiciels libres) ou Pariss (automobile). Ce projet de véhicule électrique porté par Damien Biro a séduit Mickaël Sabatier, un jeune ébéniste de 33 ans, qui y participe par passion. Son engagement l’a amené à réaliser gracieusement un prototype de tableau de bord et un habillage de porte en bois. La question devient plus problématique quand des entreprises s’inspirent de cette culture alternative à des fins commerciales.

Dans l’univers impitoyable des hackathons, seuls certains projets seront finalement rémunérés. Tous les autres participants auront travaillé pour rien, d’un point de vue financier. Mais ils auront eu accès à des logiciels, outils et données fournis par l’organisateur du défi. Certains participants y voient un moyen de se faire la main et d’enrichir leurs compétences. Le concept reste néanmoins discutable, le public des hackathons étant souvent composé de jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi.

Pour Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences Po Paris, "les entreprises ne comprennent pas le monde des hackers. Elles traduisent par 'c’est gratuit' un modèle où la rémunération monétaire compte moins que la participation à un projet commun ou la reconnaissance par les pairs". En mettant ses clients à contribution, le numérique étend la sphère du travail non rémunéré. Certains chercheurs proposent donc un revenu universel ou contributif pour rémunérer le travail implicite de tous les internautes. Une idée controversée.

En revanche, il est devenu beaucoup plus facile de gagner de l’argent en louant son appartement ou en faisant du covoiturage. Les apps multiplient l’accès aux clients. Encore faut-il posséder un appartement disponible ou un véhicule. Cette uberisation du travail peut aller de pair avec une précarisation, à laquelle n’échappe pas le travailleur indépendant. Jean Nelson, le cofondateur de YouFactory, une usine collaborative à Villeurbanne (Rhône), s’inquiète "pour ceux pour lesquels ce n’est pas un choix, mais une nécessité par manque de possibilités". Pour un cadre qui gagne l’équivalent d’une prime en covoiturage, combien de chauffeurs précaires qui rêvent d’un salaire minimum ?

LE DIALOGUE SOCIAL DOIT RENAÎTRE

Avec une telle atomisation du travail, que devient le dialogue social ? Les échanges entre organisations syndicales et patronales associées à une entreprise ou une filière pourraient bien avoir fait leur temps. Comme l’expliquait récemment le dirigeant d’une entreprise de 300 salariés lors d’une conférence privée, "sur les réseaux sociaux, les salariés ont une liberté d’expression". Et de citer le cas où, ayant pris une décision qui mécontentait ses équipes, il fut obligé, par un groupe qui "s’était constitué illico" de négocier. "Cette transparence n’était pas un choix de ma part, dit-il, ça m’est tombé dessus." Un exemple extrême ?

L’économie numérique n’est pas seulement un rouleau compresseur qui écrase les droits des salariés. En atteste le développement des sites permettant aux salariés de noter leur employeur d’un jour ou d’un stage. Les DRH les prennent très au sérieux, persuadés qu’un bon recrutement et un faible turn-over reposent sur une bonne image. Pour Didier Baichère, le DRH de DCNS, il n’est pourtant pas question de consacrer trop de moyens à la surveillance des réseaux sociaux. "Je préfère mettre en place des comportements exemplaires en matière de relations entre les managers et les stagiaires", affirme-t-il. Un conseil à suivre. Le risque, sinon, pour une entreprise, est de se retrouver face à des cabales numériques qui nuisent à sa réputation. Il y a deux ans, en France, un collectif de graphistes a recueilli plusieurs centaines de signatures dénonçant les entreprises qui utilisaient un peu trop les concours de créativité. Aux États-Unis, les travailleurs indépendants s’organisent au sein de l’association Freelancers Union, fondée par Sara Horowitz, tandis que des chauffeurs d’Uber demandent à être considérés en tant que salariés et non comme de simples membres de la plate-forme. De nouveaux collectifs numériques voient aussi le jour, tels Turkopticon et WeAreDynamo qui regroupent les "turkers". En décembre, WeAreDynamo a lancé un appel pour interpeller Jeff Bezos, le patron d’Amazon, sur les conditions de travail de ses membres.

TEMPS ET LIEU DE TRAVAIL, DES CONTINENTS ENGLOUTIS

Jusqu’à l’arrivée des outils numériques et d’internet, l’entreprise, et le salariat, reposaient sur une unité de temps, de lieu, d’action. Aujourd’hui, entre l’entreprise et le domicile, entre le travail et la vie, "les frontières sont devenues poreuses, souligne Didier Baichère. Ce qui est intéressant, c’est que l’on a du mal à définir ce qui relève de la volonté de l’entreprise et ce qui provient des demandes des salariés". La mondialisation a nourri le phénomène. Quand un cadre a une téléconférence avec l’Asie, "il peut le faire à son domicile plutôt que de venir aux aurores se connecter depuis des bureaux vides", explique le DRH. De la même manière, de jeunes parents choisissent de quitter leur travail plus tôt, quitte à terminer certaines tâches chez eux, une fois les enfants couchés. Sans oublier ces salariés, évoqués par Éric Pérès, le secrétaire général de FO Cadres, qui "préfèrent travailler depuis chez eux car ils ont des outils plus modernes ou un meilleur débit" ! Certains Parisiens usés par les temps de transport s’accordent des temps de travail au calme dans des espaces de coworking comme La Ruche et le Numa, où ils croisent les nouveaux indépendants du numérique. Ces évolutions posent des questions : faut-il contrôler le temps de travail d’un salarié quand il n’est plus dans les murs et comment ? Quelle sécurité pour les données sensibles ?

Volkswagen a pris la décision radicale de bloquer les boîtes e-mails pendant la nuit et les week-ends. D’autres entreprises essaient d’accompagner le mouvement en faisant notamment travailler ensemble, dans le même lieu, leurs salariés et la kyrielle des indépendants. Si les exemples sont rares, ils n’en indiquent pas moins une évolution possible de l’entreprise. Steelcase ouvre depuis quelques semaines son espace parisien aux salariés nomades, aux designers et à tous les consultants et indépendants qui travaillent pour l’entreprise.

Orange s’est offert une vitrine dans la capitale avec la Villa Bonne Nouvelle qui rassemble équipes internes, start-up et artistes. C’est un laboratoire, estime Laurent Guilcher, le DRH adjoint d’Orange, qui en attend "une fertilisation croisée". "Dans un grand groupe, on a besoin de l’énergie, de l’agilité de plus petites structures. Les start-up sont en avance sur les méthodes de travail", explique-t-il. Les trois équipes d’Orange sur place sont aussi là pour apprendre à travailler autrement. Il est d’ores et déjà prévu qu’elles regagnent leurs bureaux pour y insuffler le nouvel esprit.

AVEC LES GAFA, LE RETOUR DES "SUBLIMES"

L’entreprise née de la révolution industrielle n’est pas encore morte ! Mais elle subit de plus en plus l’influence de la Silicon Valley. Les méthodes de gestion des ressources humaines – rebaptisées "talents"– des Google, Apple, Facebook et Amazon (les Gafa) et de leurs émules sont reprises par les sociétés traditionnelles. Celles-ci rivalisent de murs orange et bleu, de salles de jeux, de cafétérias avec boissons et snacks gratuits, d’équipements de sport. Elles tentent d’adopter une organisation hiérarchique plate et un fonctionnement agile, avec un soupçon d’appel à la foule.

Les Gafa et consorts doivent relever un défi permanent : attirer les meilleurs talents, venus du monde entier. Des « sublimes » 2.0, à l’instar des ouvriers hyperspécialisés que les industriels s’arrachaient au début de l’industrie et qui n’avaient que l’embarras du choix pour trouver un employeur. Les salariés sont triés sur le volet. "Nous les jaugeons à leurs contributions sur internet, leur participation à des projets open source. Les ingénieurs les plus chevronnés se retrouvent sur la toile", raconte Albane Bressolle, chargée de l’équipe de recrutement R&D de Criteo. Le processus de recrutement comprend souvent plus d’une dizaine d’entretiens avec différentes personnes de l’entreprise.

Mais les Gafa et consorts recourent aussi au big data et aux algorithmes. Ces derniers, qui permettent par exemple à Netflix, le service de vidéo à la demande, de recommander des films, servent ici à noter les candidats. Chez Box, une entreprise américaine de partage de fichiers, les postulants passent au crible de sept "psycho-mesures"– dont le degré d’introversion, les différents caractères innés et acquis de l’état d’esprit – qui sont corrélées entre elles puis analysées. Une analyse qui perdure en général tout au long du parcours dans l’entreprise.

Une fois ces perles repérées, il s’agit de les garder. Outre des bureaux propices à la créativité, on leur offre des salaires intéressants et de nombreux avantages, les transports et/ou le logement. La cité en construction à proximité du campus de Facebook n’est pas sans rappeler les cités Michelin et autres familistères du début du XXe siècle. Tout est fait pour retenir les meilleurs profils, faciliter leur vie professionnelle et privée et les maintenir autant que possible concentrés sur leur travail. Google réalise un chiffre d’affaires de 66 milliards de dollars avec moins de 54 000 salariés dans le monde ! Quand il en faut 274 000 à PepsiCo pour atteindre le même résultat. Et pour cause. Les Gafa et consorts tirent leur force des nombreux travailleurs indépendants du numérique. Qu’il s’agisse des développeurs et designers au sein des communautés, des participants aux hackathons ou des internautes eux-mêmes. Ces sociétés laissent entrevoir les nouvelles formes d’entreprises qui pourraient naître de la transformation du travail par le numérique : des cercles concentriques de travailleurs plus ou moins qualifiés, plus ou moins rémunérés, liés par un contrat plus ou moins strict. Work in progress…

Christophe Bys et Emmanuelle Delsol

Stefan de France, Des quartiers numériques locaux seront identifiés ou créés dans 15 villes ou territoires. Mais la dimension du "quartier" est-elle la bonne ?

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20140724_112030.jpgLe quartier est-il le bon périmètre pour la France du numérique ?© Pascal Guittet

 

SOMMAIRE DU DOSSIER

  • La France du numérique fait réagir sur la toile

  • Terroirs numériques

  • Le Big Data ? "Connais pas", répondent les entreprises

  • La France des quartiers numériques

  • Le quartier est-il le bon périmètre pour la France du numérique ?

  • "La deuxième vague numérique arrive et la France a toutes ses chances", affirme Benoît Thieulin

  • Alsace : Strasbourg et Mulhouse, pôle virtuel

  • Aquitaine : Le numérique, l'autre grand cru bordelais

  • Auvergne : Clermont-ferrand, pionnière du haut débit

  • Bretagne : Rennes et Brest, images & télécoms

  • Champagne Ardenne : Domomédecine de pointe

  • Centre : Smart grids à tous les étages

  • Île-de-France : Paris, étendard du digital

  • Franche-Comté : Trois structures boostent le numérique

  • Languedoc-Roussillon : Le numérique autour de la future gare TGV

  • Limousin : Le digital prend racine

  • Lorraine : Nancy et Metz à haut débit

  • Midi-Pyrénées : Un arc numérique pour Toulouse

  • Nord-Pas-de-Calais : Euratechnologies le navire amiral

  • Normandie : Caen et Rouen, soeurs rivales

  • PACA : La quête de l'excellence

  • Pays de la Loire : Nantes, la bonne élève

  • Picardie : Logiciel libre et e-santé

  • Poitou-Charentes : À la recherche de salariés motivés

  • Rhône-Alpes : Lyon et Grenoble, des fertilisations croisées

Rien n’est encore officiel et tous les arbitrages politiques ne sont pas rendus. Mais la quinzaine de quartiers numériques prévus dans la feuille de route numérique du gouvernement ne devraient pas s’appeler… Quartiers numériques. "Nous travaillons en ce moment même avec les écosystèmes sur une marque, probablement en anglais, qui se substituera à Quartiers numériques ", explique-t-on au cabinet de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’Economie numérique. Pourquoi changer, et surtout pour un nom anglais ? "Parce qu’une des deux principales ambitions de ce label est de donner une visibilité internationale aux écosystèmes numériques français", explique  un conseiller de la ministre.

Contrairement aux préconisations du rapport de la Caisse des dépôts, la dimension Métropole serait finalement plus adaptée. Et pas uniquement à Paris, où les écosystèmes numériques sont répartis dans toute la Capitale, avec plusieurs lieux emblématiques d’attractivité. Là, si l’annonce de la création d’un incubateur géant à la Halle Freyssinet d’ici à 2016 grâce au financement  de Xavier Niel pouvait sembler valider la proposition de la Caisse des Dépôt de flécher le quartier numérique parisien  sur cette partie Sud Rive Gauche, ce ne devrait être finalement  pas le cas. Enfin, pas exclusivement. De même, s’il existe bien déjà des quartiers numériques à Lille avec EuraTechnologie, ou à Bordeaux avec la Cité numérique, "on a retenu l’idée d’une labélisation des métropoles numériques, avec une marque ombrelle, qui permettrait de partir collectivement à l’étranger, mais avec de belles histoires d’entreprises à raconter", précise le conseiller.

Retrouvez les champions français du numérique des 20 autres régions dans notre dossier spécial

DES CRITÈRES MOINS STRICTS QUE CEUX DE LA CDC

L’idée de label de la Caisse des dépôts devrait donc être retenue, mais avec des critères d’obtention un peu moins stricts. Pour obtenir la marque "quartiers numériques d’excellence", la CDC préconisait en effet huit critères : un quartier délimité et accessible ; une offre immobilière d’entreprises ; des réseaux Ultra Haut Débit fixes et mobiles ; un écosystème d’acteurs , avec au moins un "Tech Champion" (plus de cinq millions d’euros de chiffre d’affaires, au moins vingt-cinq employés, CA à l’international significatif); un Fablab (lieux de fabrication numériques mutualisés) ; la mise en réseau avec les autres quartiers ; un guichet d’aide aux PME ; une gouvernance locale du quartier. Le Rapport recommandait également une série d’actions, comme la reconnaissance de Paris comme métropole numérique et vitrine internationale ou le déploiement d’un dispositif fiscal attractif pour amplifier l’investissement des business angels.

215 MILLIONS D’EUROS DE BUDGETS

Le plan Quartier numérique final ne devrait pas être dévoilé par le Premier ministre avant début novembre. Mais le PLF2014 donne déjà des indications. Le texte budgétaire parle d’un label obtenu  au terme d’un ou plusieurs appels à projets, d’aires urbaines développant au moins un écosystème d’acteurs du numérique, de bâtiment emblématique, de programmes d’accompagnement et d’espace urbain d’expérimentations numériques. Il évoque également des actions spécifiques,  portées majoritairement par l’initiative privée, de soutien à la croissance des entreprises numériques (talents, mentorat, technologies, marché). 

La Banque publique d’investissement serait  mobilisée "pour l’accompagnement de parcours de croissance des entreprises numériques".  Un financement de 215 millions d’euros est acté, dont 15 millions pour le déploiement de fablabs, avec deux objectifs : "favoriser le développement de l’économique numérique" et "créer un environnement stimulant le développement des écosystèmes d’entreprises du secteur numérique et la croissance de champions français du numérique". Ils se concrétiseraient en 2017, par un chiffre d’affaires cumulé de 250 millions d’euros et la création de 2000 emplois par les pépites  de ces quartiers, ainsi que par l’attraction de 250 talents étrangers.

ENJEU MAJEUR : ATTIRER DES TALENTS

Ce dernier chiffre peut paraitre faible. Mais l’attractivité des talents dans le domaine numérique est devenue une véritable compétition mondiale. C’est peut-être même un des enjeux majeurs aujourd’hui. Même la Silicon Valley peine à trouver toutes les compétences dont elle a besoin ! En fléchant ces écosystèmes numériques, ce sont surtout des entreprises à fort potentiel qu’il s’agit de mettre en avant, les Tech Champions préconisée par la CDC. Ce sont en effet leurs succès et l’implication de dirigeant comme Ludovic le Moan, PDG de Sigfox, à Toulouse, qui aura réellement l’effet d’entrainement dont parle Benoit Thieulin, président du Conseil national du numérique. Tous les ingrédients sont en tout cas là.

Aurélie Barbaux

Grexit, "Une Europe qui recule", La puissante Allemagne veut éliminée la Grèce sans joue le match, (en coulisse, avec quelque supporters comme spectateurs? Finlande, Autriche, Slovaquie, Lettonie...)

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La France refuse d'entendre de parler de "Grexit", "L'attitude de Schäuble a été indescriptible", "Ne me prends pas pour un imbécile!", Quand Angela Merkel snobe Alexis Tsipras

"Il est évident qu'il y a un manque de démocratie. Nous ne traitons pas avec des partenaires mais avec des gens qui ne se soucient que du profit et qui ne sont pas intéressés par les gens"

Grèce et psychodrame européen: "La mauvaise foi a changé de camp"

 

"Il y a des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, ou trainer l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde , dans son hypocrisie, nous impose."témoigne une Athénienne

 "Avec un pistolet sur la tempe, n'importe qui serait d'accord"

Selon nos confrères britanniques du Guardian, l'Allemande Angela Merkel aurait mis Alexis Tsipras face à une brutale alternative. Soit la Grèce se plie aux lourdes mesures avancées par l'Eurogroupe, en les mettant en oeuvre dans les prochains jours, c'est l'hypothèse de la tutelle, soit elle sort, temporairement ou pas, de la zone euro, et voit ses systèmes bancaire, économique et social s'effondrer. C'est l'hypothèse du Grexit.

"Ne me prends pas pour un imbécile!". L'avertissement a fusé au cours d'un week-end d'une intensité rare où la zone euro s'est déchirée sur le sort de la Grèce, certains préférant en finir en expulsant le pays plutôt qu'en le renflouant une nouvelle fois.

L'invective a été lancée par l'homme de fer de la zone euro, l'Allemand Wolfgang Schäuble, au patron de la BCE, Mario Draghi, dont l'institution tient à bout de bras les banques grecques et l'économie du pays. "A un moment donné, les choses ont été dites avec un rare degré d'intensité, de vérité", confirme un responsable européen. "L'attitude de Schäuble a été indescriptible", accuse de son côté une source grecque.

Au départ, la réunion samedi de l'Eurogroupe devait être l'occasion pour les ministres des Finances de donner leur avis sur les propositions de réformes de la Grèce, mises sur la table pour obtenir un troisième plan d'aide et éviter une sortie de l'euro, le fameux "Grexit".

Ces propositions avaient été approuvées, dans les grandes lignes, quelques heures auparavant par la Commission européenne, la BCE et le FMI, les "institutions" qui gardent un oeil sur Athènes.

"On doit maintenant voir si le gâteau est comestible"

Mais après des mois de négociations acrimonieuses, d'annonces prenant tout le monde par surprise, dont le référendum du 5 juillet en Grèce, les faucons de la zone euro n'y croient plus, évoquant en boucle un "manque de confiance" envers leur partenaire grec.

"Ils ont cuisiné un gâteau, on doit maintenant voir s'il est comestible", lance le très sceptique Slovaque Peter Kazimir, spécialiste de piques à l'encontre des Grecs.

Les efforts de la France, qui joue volontiers le rôle de "trait d'union" depuis deux semaines, ne suffisent pas à calmer les esprits. D'autant plus qu'en pleine réunion, un journal allemand annonce que Berlin propose une "sortie temporaire" de la zone euro, d'une durée de cinq ans. Jamais jusqu'ici personne n'avait envisagé aussi précisément un tel scénario. Les démentis pleuvent avant qu'un député allemand (groupe des Verts) n'exhume le document.

"La mauvaise foi a changé de camp", souligne un observateur.

Après neuf heures de discussions, la réunion est suspendue dans une ambiance lourde. Elle reprend dimanche matin, quelques heures avant un sommet des 28 chefs d'Etat de l'Union, qui devra lui être annulé en raison de l'impasse.

Quand Angela Merkel snobe Alexis Tsipras

"Nous avons trois Eurogroupes trois jours de suite, c'est inédit. Mais il pleut. Qu'avons-nous de mieux à faire un dimanche ?" ironise un diplomate, alors que va commencer la 8e réunion de ce type en un mois. "Ca va être long", promet un autre diplomate.

Les ministres planchent et finissent par accoucher d'une liste de demandes à Athènes avec de nombreux points sur lesquels les dirigeants doivent trancher.

"Maintenant aux chefs de décider", résume un participant. Mais les divisions restent énormes entre ceux qui ne veulent "pas d'un accord à tout prix" et ceux qui refusent une sortie de la Grèce de l'union monétaire.

"La valeur la plus importante, à savoir la confiance et la fiabilité, a été perdue" avec Athènes, annonce d'emblée la chancelière allemande Angela Merkel, qui va ostensiblement snober Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, en se mettant à la table des négociations.

En face, la France refuse d'entendre de parler de "Grexit", même provisoire. "Pour parler simplement en français, il y a la Grèce dans la zone euro ou plus la Grèce dans la zone euro, mais à ce moment-là c'est une Europe qui recule", plaide François Hollande.

Ce lundi matin, les dirigeants européens discutent encore du cas d'Athènes. Un compromis a été proposé ce lundi par la France, l'Allemagne, la Grèce et le président du Conseil Donald Tusk.

 

Poutine mène BRICS Uprising

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Poutine mène BRICS Uprising

Par Mike Whitney

14 juillet 2015 " Centre d'information " - " Counterpunch "-   Il ya eu une panne virtuelle des nouvelles de la septième sommet BRICS annuel de cette année à Ufa, en Russie. Aucune des organisations de médias traditionnels couvrent les réunions ou de faire toute tentative d'expliquer ce qui se passe. En conséquence, le peuple américain restent largement dans l'obscurité sur une puissante coalition de nations qui mettent en place un autre système qui permettra de réduire considérablement l'influence américaine dans le monde et mettre fin à l'ère actuelle de la règle de superpuissance.

1agld1r.gifFinancial and Economic Crisis in the United States

Aujourd’hui, le Big Data est essentiellement utilisé comme outil décisionnel dans le marketing, I can help, Stefan de France, Collecter, intégrer, organiser et analyser, MyNewsCenterNavigator, "

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1agld1r.gifUn futur prometteur ?

Aujourd’hui, le Big Data est essentiellement utilisé comme outil décisionnel dans le marketing, pour cibler des segments clients spécifiques par exemple ou pour déterminer une extension géographique. Mais ces usages ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Dans le futur, les sociétés s’empareront du Big Data pour des scénarios encore impossible à imaginer à l’heure actuelle. Pour le moment, seul un petit pourcentage d’entreprises utilise le Big Data pour des analyses prédictives. Nul doute que ce nombre grandira à mesure que la maîtrise des technologies progressera.

1agld1r.gifI Can Help by Billy Swan - YouTube

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Stefan de France, Occuper le temps d'attente pour se divertir dans les aéroports, Stefan V. Raducanu propose NEWS CENTER NAVIGATOR, ODP, l'accès à l'actualité en ligne

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Qu'il s'agisse d'occuper le temps d'attente des voyageurs ou de mieux gérer le flux des passagers et de leurs bagages, les aéroports misent sur le numérique.l'ingénieur Stefan V. Raducanu propose NEWS CENTER NAVIGATOR, ODP, l'accès à l'actualité en ligne


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1341760684876.jpgPour répondre aux 66% des voyageurs souhaitant l'usage du numérique, pour occuper le temps d'attente dans les aéroports, l'ingénieur Stefan V. Raducanu propose NEWS CENTER NAVIGATOR, ODP, l'accès à l'actualité en ligne (journaux, magazines, radios, TV) de la planète, 233 états et régions à découvrir, quels que soient le lieu, la langue et la source.

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Plus d'actualités

Stefan de France, On parle de plus en plus de la « Maison-Europe ». On parlera de plus en plus de la « Maison-Terre ».Il est temps d’ouvrir nos yeux et de nous souvenir que seul l’Amour construit.

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marcel perrier,moutiers,stefan de france,francewebasso,communiquer,maison-terre,humaniser l'economie

marcel perrier,moutiers,stefan de france,francewebasso,communiquer,maison-terre,humaniser l'economieN'est pas vieux celui qui porte dans son coeur un amour toujours ardent

vision2021,marcel perrier,moutiers,stefan de france,francewebasso,communiquer,maison-terre,humaniser l'economieN'est pas vieux celui qui conserve sa foi en lui-même, celui qui vit sainement, avec la conviction que pour le coeur, il n'y a pas d'âge

Communiquer, c’est aimer.

Les hommes sont des êtres de relations.

Chacun existe avec les autres, par eux et pour eux….

Toutes ces techniques nouvelles nous permettent de communiquer la vie, les événements, les projets et les fêtes. Elles nous permettent de connaître le monde magnifique et dramatique, toujours à secourir, à développer et à construire. Mais les écrits, les sons et les images ne suffisent jamais. La communication n’est pas automatique. Elle a besoin, non seulement de techniques, mais des oreilles qui écoutent, des yeux qui regardent, des cœurs qui s’émeuvent, des volontés qui s’engagent. Les développement de masse-médias exigent aussi la formation des cœurs qui désirent solidarité et communion. C’est bien pour cela que les services nationaux de la communication nous proposent une semaine  de réflexion sur le thème «  Communiquer c’est aimer ».  L’amour devrait animer tous les moyens de communication.

Il faut aussi, en tout et pour tout cela chercher la vérité. Le mensonge divise. La vérité partielle ou partiale trouble les rapports. Seule la vérité permet la vrai rencontre. La vérité cherchée, écrite proposée est une condition de l’harmonie, sociale et internationale. Ici « Amour et Vérité se rencontrent ».

Notre monde est magnifique, par les beautés de la nature et des arts, les fêtes et les exploits scientifiques et sportifs, l’espoir, l’espérance et l’infatigable solidarité…

Notre monde est aussi dramatique : jamais, devant le confort, la santé, l’argent, la culture, les écarts ont été aussi grands entre les personnes et entre les peuples. Luxe, précarité et misère se côtoient partout. Les situations d’injustice finissent toujours par engendrer la révolte.

La colère des pauvres des pays riches, associé à la colère des pauvres des pays pauvres, pourrait donner l’explosion la plus violente de l’histoire.

Sur notre planète, la solidarité est devenue la première des urgences.

Allons-nous attendre que cette solidarité nous soit imposée ? Il est temps d’ouvrir nos yeux et de nous souvenir que seul l’Amour construit. Les exploits de la technique sont immenses, ils n’ont pourtant jamais empêché l’exploitation. Croyons-nous aux exploits de l’Amour , y compris dans l’économie ?

L’économie est l’art de bien gérer la maison. On parle de plus en plus de la « Maison-Europe ». On parlera de plus en plus de la « Maison-Terre ».

L’art de bien gérer la maison ne peut consister à faire marcher les hommes comme de simples producteurs ou comme d'avides consommateurs. Bien gérer la « Maison-Terre », c'est trouver le rapport juste entre la propriété privée et destination universelle des biens du monde pour que tous les hommes soient libres, créateurs et solidaires. Mais nous voilà pris dans le tourbillon mondial de la compétition. La compétition...ce mot est employé surtout dans le sport. Cyclistes et skieurs ont tous réalisé pratiquement le même exploit... Mais ceux qui sont derrière, n'existent presque pas dans l'opinion et dans l'attention publique. On ne s'intéresse qu'aux premiers. Certes la compétition a aussi des aspects positifs. Elle stimule les possibilités, elle exige des exploits. Les concurrents se poussent à bout les uns les autres vers de nouveaux dépassements. Dans les loisirs et dans le sport, cela est normalement un jeu.

Mais ce qui se passe dans le loisirs révèle ce qui se passe aussi dans la vie sociale. Et là, ce n'est plus un jeu mais une drame. La compétition devient concurrence et parfois mise à mort ! Cinq cents concurrents se présentent, cinq sont retenus, et les autres?

Elles vont disparaître avec les travailleurs qui les ont montées et développées. Il n'est pas trop tard. Nous pouvons mettre l'économie à sa place en maîtrisant les flux des capitaux, en diminuant ou en supprimant la dette des pays les plus pauvres, en partageant mieux le travail, les responsabilités et les bénéfices. Humaniser l'économie : un beau chantier pour le XXI siècle.

Les droit au travail, ne sont pas démodés. Ils préservent l'humain. Entrepreneurs, élus, syndicats, partis politiques, ensemble, nous pouvons humaniser l'économie. Dans la mondialisation actuelle des projets et des problèmes, mondialisons aussi la solidarité. Il est toujours temps de nous demander ce que Jésus veut nous faire comprendre aujourd'hui quand il nous dit : " Les derniers seront les premiers".

Marcel PERRIER, Feuilles d'Automne

BP 51 73602 Moûtiers Cedex

Tél. 04 79 00 80 27

Pensées, homélies, editos et méditations, l"edelweis


Un fonctionnement de la zone euro dans laquelle vous, mes amis allemands, suivis par quelques pays baltiques et nordiques, imposeriez votre loi sera inacceptable pour tous les autres", affirme Strauss-Kahn

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Dominique Strauss-Kahn

Le 18 juillet 2015, dans une note publiée sur internet

Un fonctionnement de la zone euro dans laquelle vous, mes amis allemands, suivis par quelques pays baltiques et nordiques, imposeriez votre loi sera inacceptable pour tous les autres", affirme Strauss-Kahn, qui avait publié une précédente note sur la Grèce, fin juin, faisant son grand retour sur le devant de la scène internationale après la fin de ses ennuis judiciaires. "Ne me dites pas que c'est seulement en imposant des règles de saine gestion que vous entendez sauver l'Europe", écrit encore Strauss-Kahn, dont le texte est publié en anglais, allemand et français.

Plaidoyer pour l'Europe du Sud

© Fournis par Francetv info

Tout en regrettant "l'amateurisme du gouvernement grec", l'ancien patron du FMI apporte son soutien à ce pays et plus généralement, à l'Europe du Sud. "Nous ne regardons que vers le Nord et négligeons le Sud. C'est là pourtant qu'est le berceau de notre culture (...) Il faut inventer d'urgence une vision commune de l'espace monétaire européen."

Il met également en garde contre un affaiblissement de l'Europe sur le plan géopolitique. "Une alliance de quelques pays européens, même emmenée par le plus puissant d’entre eux, sera peu capable d’affronter seule la pression russe et sera vassalisée par notre allié et ami américain à une échéance qui n’est peut être pas si lointaine.""Pour être un modèle, juge-t-il, l'Europe doit voir loin, refuser les mesquineries, jouer son rôle dans la mondialisation, en un mot, continuer à façonner l'histoire."

DSK dénonce « le diktat » que l'Europe a imposé à la Grèce

Dans une lettre ouverte Dominique Strauss-Kahn évoque la politique « mortifère » conduite ces derniers jours, notamment par l'Allemagne. Selon l'ancien candidat à la présidentielle les mesures imposées à la Grèce vont installer « un climat dévastateur » pour l'unité européenne.

La solitude du pouvoir allemand en Europe

DÉCRYPTAGE - En cherchant à user de toute son influence pour faire plier la Grèce, l'Allemagne d'Angela Merkel a provoqué la colère de tout un peuple.

Hollande: la France prête à constituer "une avant-garde" dans l'UE

Tsipras écarte les frondeurs de son gouvernement

 

 

Citizen Entrepreneurs.Webothèque, PoissySmartCity, News, Infos, Theodo au G20 des entrepreneurs 2015,

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Theodo au G20 des entrepreneurs 2015

Benoît Charles-Lavauzelle fait partie des 35 jeunes chefs d’entreprises Français sélectionnés pour représenter la France au 7ème sommet international des entrepreneurs (G20 YEA) du 7 au 9 septembre à Istanbul.


Présent pour la seconde année consécutive dans la délégation Française, il partagera la mission d’interpeller les chefs d’Etat du G20 en faisant des recommandations concrètes destinées à développer la culture entrepreneuriale et relancer la croissance et l’emploi.

 
Voir la délégation du G20 2015 ›

Stephen Hawking and a group of other high-profile space scientists joined with Russian billionaire Yuri Milner this week to announce a new $100 million effort to search for intelligent alien life.

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"Un projet d'Apple dans l'automobile aurait du sens étant donné que la voiture devient une extension naturelle de la maison connectée et de l'écosystème mobile"

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CarPlay, le début des interactions mobile/voiture

"Un projet d'Apple dans l'automobile aurait du sens étant donné que la voiture devient une extension naturelle de la maison connectée et de l'écosystème mobile". Quoi qu'il en soit, Apple se positionne. La société de Tim Cook a dévoilé l'an dernier un nouveau logiciel, baptisé CarPlay. "Un moyen plus intelligent, plus sûr et plus ludique d'utiliser l'iPhone en voiture », indique la marque.

Le système permet de récupérer le contenu et les services de l'iPhone (à partir du modèle 5) sur l'écran de l'autoradio. Ce qui facilite l'action du conducteur pour répondre à ses appels, dicter des textos, accéder à ses cartes de navigation et consulter ses playlists de chansons. Grâce à un microphone externe, la commande vocale Siri permet de piloter le "divertissement embarqué" avec la voix.

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Panasonic prépare le lancement de sa ToughPad FZ-Y1, dotée d’une dalle tactile de 20″.

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Panasonic ToughPad FZ-Y1 : la tablette XXL 20″ en mode Ultra HD 4K

Panasonic prépare le lancement de sa tablette ToughPad FZ-Y1, dotée d’une dalle tactile de 20″.

Publié le 21 juillet 2015 - 9:59 par Stéphane Ficca
 

 

 

Panasonic prépare le lancement de sa ToughPad FZ-Y1

Panasonic annonce le lancement imminent de sa tablette ToughPad FZ-Y1, une tablette tactile XXL que l’on avait déjà pu apercevoir à l’occasion du CES 2014, dans une version un peu différente toutefois. Rappelons qu’il s’agit ici d’une tablette sous Windows 8.1 Pro 64 bits, et que la bête se destinera essentiellement à une utilisation « non nomade » puisque cette ToughPad FZ-Y1 affiche tout de même près de 2,4 kg sur la balance.

Panasonic ToughPad FZ-Y1

En effet, si les tablettes « classiques » disposent généralement d’un écran allant de 7 à 10″, cette Panasonic ToughPad FZ-Y1 se pare d’une dalle tactile IPS de 20″, permettant au passage d’afficher une définition de 3840 x 2560 pixels, au format 15:10. Une véritable machine de guerre, qui sera en outre animée par un processeur Intel Core i5-5300U couplé à pas moins de 8 Go de RAM. Une entrée HDMI 2.0 est également de la partie pour permettre à la tablette d’afficher du contenu UHD 4K à 60 images/seconde, en provenance d’un autre appareil. Côté stockage, on bénéficiera d’un SSD de 256 Go.

Panasonic ToughPad FZ-Y1 bis

Panasonic insiste également sur le côté résistant de sa tablette (le côté « tough » donc), avec des renforts qui lui permettent de survivre à une chute de près d’un mètre de hauteur. Enfin, côté connectique, on retrouve également un port LAN et une sortie mini DisplayPort. Cette Panasonic ToughPad FZ-Y1 sera disponible en boutiques au tarif de 2999 euros à compter de la fin du mois d’août. A noter qu’une version dotée d’un processeur Core i7 et d’un chipset Nvidia Quadro sera également de la fête.

ACTU/NEWS, TOP500 Interview at ISC High Performance 2015

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TOP500 Interview at ISC High Performance 2015

Interview with TOP500 authors Erich Strohmaier, NERSC/Lawrence Berkeley National Laboratory, and Jack Dongarra, University of Tennessee and ORNL, on the release of the 45th TOP500 list.

L'ordinateur le plus puissant du monde est chinois, et Barack Obama ne le digère pas, même si son pays reste leader en puissance totale déployée. Le président américain a signé le 29 juillet le décret créant l'initiative nationale de calcul stratégique (ou National Strategic Computing Initiative, NSCI), dont l'objectif est de développer dans la décennie à venir les futurs superordinateurs du gouvernement et des agences fédérales, et de dépasser les réalisations chinoises comme le champion actuel, Tianhe-2.

La toute nouvelle NSCI réunit l'agence fédérale de recherche scientifique (National Science Foundation), l'agence fédérale de sécurité nucléaire et les ministères de la Défense et de l'Énergie. Pour atteindre ses objectifs, elle doit créer un supercalculateur exascale (à l'échelle de l'exaflop), capable de réaliser un milliard de milliards d'opérations par seconde. À titre de comparaison, Tianhe-2 atteint 33 milliards d'opérations par seconde.


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La guerre de l’information pour obtenir le soutient de la communauté internationale n’est pas un concept, c’est une réalité.Anne Morelli réactualise, grâce à ce petit manuel du citoyen critique, des formes invariables pour des contenus divers.

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La propagande de guerre

Cela explique beaucoup de choses que nous pouvons voir actuellement car nous sommes en plein dans le sujet. Ne pas tout croire et se méfier de tout, cela peut sembler paranoïaque et pourtant, nous en sommes arrivés là… La guerre de l’information pour obtenir le soutient de la communauté internationale n’est pas un concept, c’est une réalité.

C’est réellement très instructif, très enrichissant même, de voir que ces techniques sont utilisées chaque jour pour mieux nous faire avaler des couleuvres, à bien prendre en compte avant même de continuer à regarder un JT!

La propagande de guerre

Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.

1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.

Règle n° 1. Cacher les intérêts.
La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.
La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient : 1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis. 2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient. 3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe. De tout cela, zéro bilan.
Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.
L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent – la Russie, l’Iran et surtout la Chine – et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée… Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.

Règle N°2. Diaboliser.
Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.
– En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).
– Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.
– La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.
– De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.
– Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.
– La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.
Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.

Règle N° 3. Pas d’Histoire !
Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.
En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.
En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.
En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.
En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.
En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc…). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.
En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.
La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.

Règle N° 4. Organiser l’amnésie.
Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.
Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.

Source: michelcollon.info

Anne Morelli réactualise, grâce à ce petit manuel du citoyen critique, des formes invariables pour des contenus divers.

“Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale avec seulement 6,3% de la population. Notre objectif principal dans cette époque à venir est de créer un système de relations qui nous permettra de maintenir cette situation d’inégalité“ George Kennan

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Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” [Benjamin Franklin]

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” [Martin Luther-King]

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, une super puissance est apparue sur la planète, que l’humanité n'avait jamais connue auparavant : “Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale avec seulement 6,3% de la population. Notre objectif principal dans cette époque à venir est de créer un système de relations qui nous permettra de maintenir cette situation d’inégalité sans porter atteinte à notre sécurité nationale”, George Kennan, chef d’État-major de planification stratégique au département d'Etat des Etats-Unis, le 23 février 1948.

Memo PPS23 by George Kennan

Si il n'y a pas de fédération européenne réelle et si l'Allemagne est restauré comme un pays fort et indépendant, nous devons nous attendre une autre tentative de domination allemande. 

Le 9 mars dernier, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a qualifié le Venezuela “d’une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale” de son pays. Cette déclaration fut précédée de 148 autres déclarations ou communiques du gouvernement des Etats-Unis contre le gouvernement du Venezuela, depuis le début du mois de février battant ainsi tous les records d’ingérence américaine contre le Venezuela pour l’année 2014, en moins de 40 jours.

Noam Chomsky pense que la politique étrangère des Etats-Unis fonctionne sur base de deux principes :


- garantir la liberté « d’exploiter et de voler » les ressources des pays du Tiers-Monde au bénéfice des entreprises étasuniennes ;
- mettre en place un système idéologique qui assure que la population se maintienne passive, ignorante, apathique et qui garantit qu’aucun de ces thèmes ne soit compris par les classes éduquées.

Au vu de ces principes, on comprend le dégoût de l’élite qui dirige les Etats-Unis envers les gouvernements chavistes du Venezuela. Mais il faut contextualiser au regard de l’histoire contemporaine l’obsession des États-Unis envers le Venezuela. A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis assument le rôle d’empire à l’échelle globale avec pour cobaye la Grèce, première victime d’une liste qui continue de s’étendre de nos jours.

Le pays hellène avait eu une résistance armée importante contre l’invasion nazie allemande ; après la capitulation des Germains pendant la deuxième guerre mondiale, les forces armées résistantes, ayant connu une influence socialiste et communiste, refusèrent d’accepter la tutelle anglo-américaine sur le pays. Une guerre civile explosa en 1947, dans laquelle les Etats-Unis sont intervenus en appliquant des politiques contre-révolutionnaires, et ceci au nom de la doctrine Truman. Le secrétaire d’Etat nord-américain, Dean Acheson était la personne chargée de convaincre le Congrès de soutenir une intervention en Grèce argumentant : “comme des pommes dans un tonneau infecté par une seule pomme pourrie, la corruption en Grèce infectera l’Iran et tout le territoire oriental”, et s’étendrait aussi à l’Italie et à la France qui possédaient de grands partis communistes.

La rébellion grecque fut étouffée volontairement au moyen de la torture, de l’exil politique et de la destruction des syndicats. Dorénavant, les Etats-Unis, à l’aide d’interventions directes ou indirectes, appliqueront la politique contre-révolutionnaire dans le monde entier avec la défense des libertés et droits humains comme credo. Ils sont donc intervenus de cette manière en Corée, aux Philippines, en Thaïlande, en Indochine, en Colombie, au Venezuela, au Panama, au Guatemala, au Brésil, au Chili, en Argentine et dans une longue liste de pays que les Etats-Unis inondèrent avec une rivière de sang pour maintenir cette disparité à l’intérieur du pouvoir mondial si chère a George Kennan.

La menace que représente le Venezuela pour les Etats-Unis est de ce type, “la pomme pourrie” qui peut “infecter” les autres régions. En fait, il existe plusieurs pommes du tonneau latino-américain qui ont déjà été « infectées » de différentes manières : le Brésil, l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua, l’Uruguay ou le Salvador connaissent pour le moment des expériences d’indépendance politique et économique majeure envers les Etats-Unis. La menace vénézuélienne est représentée par l’exemple “dangereux” que sont les politiques utilisant leurs propres ressources pour améliorer et élever la qualité de vie des citoyens, récemment la secrétaire exécutive de la commission économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL), Alicia Barcena, a indiqué que le Venezuela est un des pays ou la pauvreté, la pauvreté extreme et l’inégalité ont le plus diminué. Sans nul doute, c’est l’exemple que les Etats-Unis combattent dans la région et dans le monde car les ressources destinées à la population native du Venezuela sont celles que ne percevront pas les multinationales nord-américaines.

Maintenant, il existe un fait aggravant, que la Grèce soit une autre fois « infectée » comme l’atteste le triomphe électoral de SYRIZA. L’Espagne pourrait être la prochaine à entrer en quarantaine si PODEMOS triomphait aux prochaines élections générales. Le panorama politique européen a augmenté l’hystérie de l’élite nord-américaine et de ses associés européens qui luttent par tous les moyens pour que l’exemple chaviste n’affecte pas non plus le sud de l’Europe, ce qui convertirait le cauchemar de l’ancien Secrétaire d’Etat Dean Acheson, en réalité.

L’empire applique une politique sanitaire en Amérique Latine, ou le manu militari et les coups-d’Etat cherchent à discipliner la région et à contenir voir, éliminer le “virus” chaviste. Ainsi, nous pouvons constater la réactivation, en 2008, après 68 ans d’inactivité, de la flotte IV qui cible a nouveau les ressources militaires américaines vers les Caraïbes et l’Amérique du Sud ; le coup d’Etat contre le président Manuel Zelaya du Honduras en 2009, les nouvelles bases militaires en Colombie la même année et le coup-d’Etat contre Fernando Lugo du Paraguay en 2012. On peut y ajouter les tentatives avortées de faire tomber les gouvernements du président vénézuélien Hugo Chavez en 2002, d’Evo Morales de Bolivie en 2008, de Rafael Correa d’Equateur en 2010 et de Nicolas Maduro du Venezuela en 2014.

Dans ce même sens, on peut apprécier les tentatives actuelles de saboter ou de faire tomber les gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner, d’abord avec l’attaque des fonds-vautours l’année passée et ensuite avec la dénonciation infondée du Procureur de la République, Alberto Nisman en janvier 2015, Procureur qui recevait des instructions depuis l’ambassade des Etats-Unis à Buenos Aires, selon les révélations des sources infiltrées par Wikileaks. La présidente du Brésil n’a pas été épargnée non plus, victime d’attaques à travers du cas très médiatisé de PETROBRAS ou de la tentative de jugement politique au Parlement.

Un fait à souligner, les gouvernement les plus assiégés aujourd’hui par la politique extérieure américaine, les ONG et les médias qui la représentent sont ceux qui enregistrent le plus d’investissements venant de Chine en Amérique Latine : Argentine, Brésil et Venezuela. Les Etats-Unis, depuis 1823 jusqu’à ce jour et après avoir formalisé la doctrine Monroe de “l’Amérique aux Américains” ont toujours concentré leurs efforts sur l’élimination de leurs concurrents européens du continent (à cette époque la Chine n’était pas considérée comme une concurrente) et sur l’appropriation des richesses de ses voisins, au sud du fleuve Bravo.

L’offensive impériale contre la région et contre le Venezuela en particulier est expliquée par le fait que le chavisme soit resté à l’avant-garde de la révolution en Amérique Latine et en opposition à la doctrine Monroe (sans oublier la révolution cubaine). C’est précisément pour cela qu’il est peu probable de rencontrer une solution dialoguée aux différences entre les gouvernements de Barack Obama et de Nicolas Maduro, les Etats-Unis n’accepteront pas un Venezuela indépendant, car cela impliquerait de renoncer à leur projet hégémonique et mondial.

Source : Journal de Notre Amérique no.4, Investig’Action, mai 2015

https://www.les-crises.fr/l-ere-des-nain-kennan/

George F. Kennan

Idéologie et pouvoir - Page 27 - Google Books Result

https://books.google.fr/books?isbn=2805900049 -
1991

A l'autre extrémité, nous trouvons des colombes telles que George Kennan, ... le Policy Planning Study (PPS) du 23 février 1948: «... nous possédons environ .

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What is Hadoop?

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Uber launches UberX service in Germany as Europe cools on restrictions, Its drivers, whom Uber Berlin general manager and Uber Germany spokesman Fabien Nestmann says have “been through the struggles,”

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Uber launches UberX service in Germany as Europe cools on restrictions

Uber

Uber has launched its UberX platform in Germany, as the company persists with what has become one of its most difficult markets. From today, UberX is available in Frankfurt, Hamburg, Düsseldorf and Munich, with the service set to roll out in capital city Berlin in a few weeks.

To counter previous blocks by authorities, all drivers on the UberX platform have a concession from the Passenger Transport Act; are registered as private hire cars; and are covered by a commercial transport insurer. Mediated UberX partners are self-employed, and have several vehicles and drivers on their books. Under the new platform Uber acts solely as the provider of the technology and brand name.

It will, the company says, be cheaper than rivaling car hire services in the city. However, the price will not be as low as Uber POP, the peer-to-peer service the company retained in Germany following its last round of legal sparring. Uber POP circumvented regulations by offering rides at the minimum operating cost, which left a sparse, yet visible, presence in the country.

Its drivers, whom Uber Berlin general manager and Uber Germany spokesman Fabien Nestmann says have “been through the struggles,” will be assisted in gaining the relevant paperwork to drive under UberX, while “it is fairly likely” that Uber POP will be discontinued.

As of January this year, Uber had 1,600 drivers in Germany, and 50,000 active users. Despite some experts suggesting the company may skip the country altogether, Nestmann told Red Herring that it remains a vital market.

“Germany is the important economy right now in Europe – that is clear,” he said. “Germany has 80 million people, so it’s the biggest country in Europe. What we’ve seen is that there is an interest in Uber in Germany: we’ve seen it from the client side, we’ve seen it from the driver side.”

In more good news for the Silicon Valley firm, Belgian capital Brussels u-turned on its opposition to Uber, drafting legislation for January 2016 that would turn its 700 drivers in the city into independent, tax-paying contractors. It reverses a ban last year that coincided with large-scale protests in London, Paris, Madrid and Berlin.

Red Herring reported on Uber’s difficulties in the latter last November, after the company’s drivers were deemed a safety hazard by local authorities, and banned. The ban was later lifted amid outrage from then-European Commissioner Neelie Kroes, who said: “Slamming the door in Uber’s face doesn’t solve anything.”

“Brussels is very encouraging and there are other examples,” said Nestmann. “At the end of the day, legislation in most countries right now is national regulation or local regulation. But certainly, any city in Europe that takes an approach of looking into the future, seeing what is possible, is acting as a lighthouse that we can take heart from.”

Nestmann added that Germany’s existing legislation has barely changed since the sixties, citing a number of laws the firm has been working with authorities to change.

“You have a return-to-garage clause for for-hire vehicles, where after every trip they must return to their place of business before being considered for another trip,” he said. “That, just ecologically, is absurd, and economically for those people it’s absurd…and in times of congestion it doesn’t make sense to mandate more traffic.

“Then there is the city knowledge drivers have to take which is very cumbersome,” added Nestmann. “Of course everybody wants to be driven by someone who knows the city very well, but in times of navigation systems…I think it’s time to either look for a very slimmed-down knowledge test, or to say that navigation systems can do the job. Then there is the fact that in German law there is no place for agents such as Uber.”

Oleg Kamberski, head of passenger transport and taxis at the International Road Transport Union (IRU), claimed that Uber is welcome on the continent “once they are playing by the rules.” But “because of their reputation I would doubt it.

“In the U.S. they started with Uber POP which was forbidden by the courts,” added Kamberski. “Then they stepped up to UberX with insurance, then they moved for approval. So we’ll see what happens.

“Even in the U.S. we have seen how drivers have come back to the taxi system,” he added. “Europe is a different ball game. The quality of service here is quite high. Take Germany: the general level of taxis is very high. And when you see what Uber is doing in competitive markets like the Netherlands, they are one among many.”

Uber has, since its 2009 inception, become one of Silicon Valley’s biggest businesses. It has raised $5.9 billion to date, with a further round to come, and is currently valued at $41 billion. It is now present in 290 cities worldwide, and claims to complete a million trips per day between its 160,000 drivers.

However it has faced stiff competition from European cities and governments, where taxi regulations are tight and services professionalized. For example to become a licensed London ‘black cab’ driver, one must complete ‘The Knowledge’, a gruelling four-year-plus committal of the city’s streets to memory. Last April thousands of black cabs choked London’s main streets, to protest a lack of protection from apps such as Uber.

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