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"Encore une chose..." Lâchez un peu vos écrans : on est plus créatif quand on s'ennuie.C’est la thèse développée dans “Bored and Brilliant”.LDRNI, FWPPF,DU TEMPS QUI PASSE:Présent,Passé,Futur

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READ IN THE USA. Lâchez un peu vos écrans : on est plus créatif quand on s'ennuie. C’est la thèse développée dans “Bored and Brilliant”.

Vous voulez devenir génial ? Commencez par vous ennuyer

Avouons-le : on a un faible pour les misfits, les esprits contraires, les rabat-joie du rêve américain. Les romanciers ou cinéastes, bien sûr, tous ces artistes qui font leur miel de la déglingue made in USA, mais aussi les essayistes obscurs, ces don Quichotte impavides qui se lancent à l'assaut des mythes triomphants. Parmi tant d'autres, un petit livre à la couverture jaune nous colle à la mémoire, son titre nous avait fait saliver à l'époque: «Contre le bonheur: un éloge de la mélancolie». Le «pitch» de l'éditeur ferait aujourd'hui hurler de rire: Nous sommes accros au bonheur. Plus que toute autre génération, les Américains croient aujourd'hui au pouvoir de la pensée positive. Mais qui dit que nous sommes supposés être heureux?

On était en 2009, avant Trump, avant que la pensée positive ne rejoigne les poubelles de l'histoire…

Ce long préambule vous fait bâiller d'ennui ? Bingo, vous venez d'avoir une ou deux idées créatrices. Telle est la thèse de «Bored and Brillant»: Quand nous nous laissons planer et que nos esprits vagabondent, notre pensée et notre capacité à résoudre des problèmes sont les plus originales. Quand il n'est pas distrait, votre esprit peut aller dans des lieux intéressants et inattendus.

Mais avant de plonger dans l'argument, un petit retour en arrière s'impose. L'explosion d'internet et des réseaux sociaux a connu sa phase de gloire, de fascination sans partage pour ce monde nouveau et ses flibustiers (voir «The Social Network»). Dans une deuxième phase, quelques voix critiques sont apparues, questionnant les effets du tout-numérique sur nos vies. Parmi d'autres, Sherry Turkle, sociologue au MIT, Nicholas Carr («Ce que l’internet fait à nos cerveaux»), ou Jaron Lanier – des esprits brillants, mais assez isolés. Le gros des attaques, justifiées, portaient plutôt sur la puissance des ex-pirates devenus géants de l'internet, les Facebook, Google et autre Apple.

"Mon manque d'idées a-t-il à voir avec le fait de ne jamais m'ennuyer?"

On est maintenant dans une nouvelle phase, qui voit se multiplier à grande vitesse, aux Etats-Unis, les essais critiques sur les conséquences même du numérique sur nos vies. En vrac, ces dernières semaines: «World Without Mind» (la «menace existentielle» du Big Tech), «Technically Wrong» (le biais des algorithmes), «Who Can You Trust?» (les dégâts de la technologie sur la confiance), pour ne citer que quelques exemples. Et ce «Bored and Brilliant», donc.

Il est né d'une expérience tentée au début de 2015 par Manoush Zomorodi, une journaliste de la radio publique new-yorkaise WNYC en charge d'une émission et d'un podcast sur les dimensions humaines de la technologie. Menacée à l'époque par le burnout, la journaliste se souvient alors des longues heures qu’elle avait passées en 2007 à promener son bébé coliqueux, avant qu'elle ne possède cet iPhone né le même mois que l’enfant, et des bienfaits qu'elle avait tiré de ces moments d'ennui. Elle s'interroge: Mon manque d'idées a-t-il à voir avec le fait de ne jamais m'ennuyer?

Pour tester cette hypothèse, elle lance avec son équipe le Projet Bored and Brilliant, proposant aux auditeurs une série de défis, pendant une semaine, pour se détacher de leurs smartphones et ranimer leur créativité. «Nous nous attendions à quelques centaines de volontaires; il y en a eu plus de 20.000», confie-t-elle.

Dossier : au bonheur des hommes ?Collectivistes ou libertaires, ils croyaient bâtir une société idéale, où le bonheur serait loi. Pour le meilleur ou pour le pire, ils inventaient le monde moderne du socialisme.FWPPF,DU TEMPS QUI PASSE:Présent,Passé,Futur


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