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Pluralisme : de quoi parle-t-on ?fast-thinker>je suis un webpiculteur, je contribue plus que tout autre avec MyBookmarks>Les informations diffusées par les médias sont très souvent des informations produites par d’autres médias. « circulation circulaire

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Par Hocine − Mai 2017

http://p9.storage.canalblog.com/95/52/286730/113138216.jpg
Dans un système collectiviste, la coercition s’exerce au nom du bien. On peut comprendre la dictature du bien en lisant Aldous Huxley et son roman dystopique, Le meilleur des mondes.

Dans un système libéral, la coercition s’exerce au nom d’accords (contrats) librement consentis, ce qui est nettement préférable si l’on considère que la liberté est préférable à l’esclavage. Cependant, il existe un moyen d’extorquer le consentement à un accord, c’est la dette. Le corollaire de la dette c’est l’usure, qui est la mise en esclavage. Ce n’est pas pour rien que l’usure est interdite dans les trois religions du Livre. Les moyens classiques de créer une dette à grande échelle sont l’État providence et la guerre.

Journalisme En Marche arrière

Quiconque a suivi une fois dans sa vie grands et un peu moins grands de ce monde savent que l’essentiel de ces déplacements sont rarement d’un intérêt éditorial himalayen. Normal puisque le propos est surtout de resserrer la focale sur des candidats qui, même lorsqu’ils prennent l’avion, cherchent systématiquement à vous mener en bateau.

Soyons honnêtes : une prise de conscience, même tardive, vaut mieux qu’un aveuglement éternel. Bienvenue donc à ces nouveaux membres du club des grincheux qui semblent conclure à l’impossibilité d’un terrain d’entente entre journalisme et communication.

Un bon conseil la prochaine fois à ces confrères : restez à la maison ou au bureau. Et parlez-nous des programmes élaborés par ces responsables politiques, des lois qu’ils font voter, pointez du doigt leurs contradictions, leurs silences sur des sujets pourtant graves et « concernants » comme disent les apôtres de la comm’, dénoncez les atteintes à la démocratie qu’entraînent leurs actes.

Non seulement vous n’aurez plus à subir les effets négatifs des voyages de presse : décalage horaire, promiscuité avec des confrères dont la grosse tête ne pourrait même plus entrer dans un écran 16/9 de télévision... Ne vous faites pas les vecteurs de ce populisme dont on ne cessera de répéter le but visé : établir un contact direct avec le bon peuple. Autrement dit, en passant outre ces intermédiaires superflus que sont les journalistes. Les quoi ?

William Irigoyen

1agld1r.gifPluralisme : de quoi parle-t-on ?

par Henri Maler,

En d‘autres termes, pour peu qu’on ne confonde pas le pluralisme avec la multiplicité toujours souhaitable des médias et de leurs opérateurs, le pluralisme dans les médias, entendu de façon élargie et dans toutes ses dimensions, englobe ou devrait englober, en prenant soin de les distinguer, la pluralité des opinions, la diversité des informations, la variété des goûts et des cultures.

Lire : Pour une socioanalyse du journalisme, d’Alain Accardo

« Du journalisme considéré comme une fraction emblématique de la nouvelle petite bourgeoisie intellectuelle. »

Cadeau; ACRIMED MEDIACRITIQUE Misère du journalisme politique!!!

Citation du jour

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds.

Bertolt Brecht

FranceWebSharing >webpiculture, je contribue plus que tout autre>Pour paraphraser l'ineffable Rumsfeld et ses "known knowns", il y a les gens "Système système", les "Système antisystème", les "Antisystème système" et les "Antisystème antisystème" !

fast-thinker>je suis un webpiculteur, je contribue plus que tout autre avec MyBookmarks>Les informations diffusées par les médias sont très souvent des informations produites par d’autres médias. « circulation circulaire de l’information »

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1agld1r.gifCirculation circulaire et transnationale de l’information

par Roger Raemy,

Les informations diffusées par les médias sont très souvent des informations produites par d’autres médias. Cette « circulation circulaire de l’information » - pour reprendre, l’expression de Pierre Bourdieu [1] - est l’un des mécanismes qui contribuent à l’uniformisation de l’information elle-même. Cette circulation est de plus en plus transnationale. Présentation d’un exemple qui invite à poursuivre l’observation des médias de manière transnationale elle aussi.

Le phénomène de republication d’articles déjà parus dans un autre quotidien prend de l’ampleur. Le Temps (Suisse) republie Le Monde (France), le Guardian (Grande-Bretagne) recopie La Tribune (Belgique) ...

Et parmi les effets de la concentration des médias, celui-ci mérite une attention particulière : la nécessité pour certains petits journaux d’user de stratégies pour tenir dans cet univers hautement concurrentiel.

La Liberté, quotidien suisse qui n’appartient à aucun des deux principaux groupes du pays (Edipresse et Ringier) s’est associé à d’autres quotidiens régionaux suisses de même statut pour republier des articles sur des sujets régionaux. Ces accords régionaux ou internationaux pose le problème de la raréfaction des sources pour le lecteur et son corollaire : l’homogénéisation de l’information destine aux lecteurs. Bien entendu, la réduction des coûts invoquée tant par les entreprises privées et publiques que par les Etats donne à penser que ce phénomène ira encore en s’amplifiant.

Le vendredi 30 avril 2004, La Liberté, quotidien de langue française édité en Suisse à Fribourg, publie une interview de Colin Powell. La signature placée au début précise que l’entretien a été réalisé par Véronique Soulé à Berlin. Il faut porter son attention à la fin de l’entretien pour apprendre que ce dernier émane en fait du quotidien français Libération.

Cet entretien de Powell avec Soulé met en lumière un autre aspect du phénomène de circulation circulaire de l’information : les hommes d’influence n’ont plus qu’à s’adresser à une seule source pour obtenir une diffusion large, voire très large, de leurs propos. L’introduction de l’entretien est éclairante : « Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell, (...), est revenu sur la situation en Irak lors d’une rencontre avec six journaux européens (Libération, Frankfurter Allgeneine, La Stampa, ABC, The Times et Interfax).  » Un journaliste par langue d’écriture suffit pour relayer le message de Powell.

Quant aux questions, il suffit de les citer dans l’ordre pour comprendre qu’elles n’ont pas d’autre fonction que de favoriser la communication sans risques du puissant interlocuteur :

- « Dans la nouvelle phase qui s’ouvre en Irak avec la mise en place d’un gouvernement souverain le 30 juin, qu’attendez vous de pays comme la France ? »
- « Le futur Gouvernement irakien aura-t-il la pleine responsabilité ou devra-t-il partager avec vous ? »
- « Pourquoi avoir tant attendu pour revenir à l’ONU et mettre en place une solution politique ? »
- « Voyez-vous un rôle aujourd’hui pour l’OTAN ? »
- « Attendez-vous des renforts britanniques ? »
- « Combien de temps encore les Américains vont-ils supporter les images des cercueils rentrant d’Irak ? »
- « Avez-vous des regrets sur votre présentation sur les ADM en Irak devant l’ONU en février 2003 ? »

Si les réponses vous intéressent, elles se trouvent dans Liberté. Liberté : exactement le mot qui manque dans les questions de la journaliste. Circulez gens de l’information. Circulez, il en restera sûrement quelque chose.

Roger Raemy

Lire : Pour une socioanalyse du journalisme, d’Alain Accardo

« Du journalisme considéré comme une fraction emblématique de la nouvelle petite bourgeoisie intellectuelle. »

Cadeau; ACRIMED MEDIACRITIQUE Misère du journalisme politique!!!

pourquoi fait-on la guerre aujourd’hui, et qui la fait ?

Harald Welzer : Les Guerres du climat. Pourquoi on tue au XXIe siècle


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