.Présentation des projets de la nuit du numérique

FRANCEWEB un instrument d’intelligence collective ! Un état d'esprit
FRANCEWEB c’est d’abord et avant tout une attitude.
Une attitude face à Internet, aux bases de données, à l'accès à l'information.
Une attitude face à nos membres et à nos partenaires. Une attitude face au progrès et à l'avenir.
Pour continuer de se développer, elle fusionne désormais avec le festival des idées. Plus grand, plus impertinent, plus percutant, le festival des idées est là pour challenger nos idées reçues et susciter un débat sur les transformations numériques de notre monde.
Devenez acteur de la transition numérique… participez au festival des idées Paris!
Le sociologue Roger Sue est professeur à l’université Paris-Descartes - Sorbonne, et membre du Centre de recherche sur les liens sociaux (Cerlis). Il est aussi président du comité d’experts du réseau associatif Recherches & solidarités. Dans son dernier livre, La Contre-Société (Les liens qui libèrent, 250 p., 17 €), il explique notamment que l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux est la conséquence de l’associativité dans la société.
Dans votre dernier essai, vous affirmez que c’est le lien associatif qui est à l’origine des profondes mutations de la société : de la multiplication des plates-formes numériques à la fragmentation du travail. N’est-ce pas l’inverse ?
Non. L’histoire industrielle montre que les technologies ne s’imposent jamais par hasard. Les tiroirs débordent de technologies qui n’ont jamais fonctionné, car elles ne correspondaient pas à des aspirations ou des besoins sociaux suffisamment développés.
La technologie Internet elle-même dormait un peu depuis une cinquantaine d’années. Elle avait été développée pour des raisons militaires et, tout d’un coup, elle émerge, embrase et sature un marché en très peu de temps, alors que c’est une technologie nouvelle, complexe et qui coûte cher. Et tout flambe, car le média met en relation les gens sur la forme, sur le mode dans lequel ils souhaitent échanger : le réseau, autrement dit l’associativité.
Le réseau est une conception ancienne. Saint-Simon est un associationniste du XIXe siècle. Un de ceux qui pensent l’associationnisme...
François Taddei
Biographie ![]()
Diplômé de Polytechnique, il est ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, docteur en génétique et directeur de recherche à l’Inserm. Il est l’auteur de nombreuses publications dans des revues scientifiques internationales telles que Nature, PNAS, PLoS ou Science4. Participant à différents groupes de travail sur l’avenir de la recherche et de l’enseignement supérieur, François Taddei a notamment contribué à « France 2025 » (Diagnostic stratégique : dix défis pour la France), aux réflexions de la Commission européenne sur le rôle de la créativité dans l’éducation, à l’élaboration de la stratégie nationale de l’enseignement supérieur et au conseil d’orientation stratégique de France Universités Numériques.
Dans un rapport sur l’éducation remis à l’OCDE, François Taddei indique qu’au xxie siècle tout le monde doit avoir appris à apprendre, à coopérer, et à utiliser tous les savoirs disponibles, notamment ceux rendus accessibles par les nouvelles technologies. Il propose que les systèmes éducatifs s’inspirent de la « culture du questionnement », une nouvelle maïeutique 8, de meilleures pratiques internationales, et il soutient la création de lieux et d’outils dédiés au partage de l’expérience entre innovateurs. Il propose d’utiliser les nouvelles approches de science participative et de jeux de découvertes scientifiques pour ouvrir au plus grand nombre la formation par la recherche.
Fondateur avec Ariel Lindner du Centre de Recherches Interdisciplinaires, dédié aux échanges aux frontières entre disciplines, il y dirige une chaire de l’Unesco et de Sorbonne Paris Cité sur les sciences de l’apprendre, soutenue par un financement IDEFI des investissements d’avenir et dédiée à former ceux qui souhaitent réinventer les manières d’apprendre, d’enseigner et de faire de la recherche. Il dirige l’école doctorale Frontières du Vivant des universités Sorbonne Paris Cité, Paris Diderot et Paris Descartes qui accueille les étudiants désireux d’explorer les frontières entre disciplines et qui s’ouvre désormais aux frontières de l’apprendre et aux frontières des découvertes permises par le développement des nouvelles technologies. Avec Ange Ansour, il a initié le projet « savanturiers », à l’école de la recherche qui est déployé dans 20 écoles de la mairie de Paris depuis la rentrée 2013.
Pour ses recherches sur l’évolution et le vieillissement des bactéries, il a obtenu divers prix dont celui de l’Inserm, de la Fondation Bettencourt et le prix EURYI (European Young Investigator). Il est devenu Ashoka Fellow pour son rôle de porteur de changement dans le domaine de l’éducation et a été invité à faire de nombreuses conférences sur l’éducation comme à TEDxParis. Il a été nommé dans le dernier Haut Conseil de l’Éducation le 4 avril 2012 par le président du Conseil économique social et environnemental et siège dans les conseils scientifiques de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire et d’Universcience.
Contre le mur
Conférences
La nuit du numérique, qu’est ce que c’est ?
JNUM 2015 - Présentation des projets de la nuit du numérique 1/2
JNUM 2015 - Présentation des projets de la nuit du numérique 2/2
Liste des projets réalisés
Limi (grand prix du jury) est un système utilisant la réalité virtuelle afin de dé-dramatiser l’expérience des enfants dans les services de pédiatrie des hôpitaux : l’enfant est à tout moment accompagné d’un compagnon virtuel qui l’aide à appréhender les soins médicaux sans stress.
Trust your hand (prix technologique du jury) propose d’améliorer la formation continue des chirurgiens en instaurant un système de coaching en live des praticiens grâce à l’utilisation de lunettes en réalité augmentée.
Tildia (prix spécial du jury) est un plugin qui s’ajoute aux réseaux sociaux pour permettre aux étudiants de valoriser leurs expériences extra-scolaires en rassemblant toutes les traces de ces activités grâce au signe tilde.
Digital Village (prix du public) est un jeu vidéo social à l’échelle des résidents d’un immeuble : chacun des habitants incarne un personnage du jeu et reçoit des missions qui le mettront en contact avec ses voisins.
Power cup part du principe de mettre en concurrence les résidences universitaires pour leur permettre de réduire leur facture énergétique. La résidence du campus qui consomme le moins gagne la coupe imprimée en 3D qui retrace le suivi de sa consommation !
Minority RePresque est une plateforme permettant de collecter et de partager des tutoriels. Couplée avec des lunettes de réalité virtuelle, elle permet à l’utilisateur de fabriquer lui même ce dont il a besoin en étant aidé à chaque étape.
Can est une application mobile permettant de scanner les produits et ainsi d’avoir des informations sur l’empreinte écologique de ceux-ci.
Le festival des idées Paris – qu’est-ce que c’est ?
JNUM 2015 - HP Classe Mobile pour l'université
30 experts pour des solutions concrètes
Et si l’on agissait au lieu de s’agiter ? En matière d’inégalités, l’écart entre les discours et les actes est trop grand. L’ouvrage de l’Observatoire des inégalités donne la parole à des chercheuses et chercheurs qui travaillent au quotidien sur ces questions depuis des années. Certains viennent de publier leurs premiers travaux, d’autres y ont consacré toute leur carrière professionnelle. De l’école aux revenus, en passant par les services publics, la santé ou les inégalités entre les femmes et les hommes, ils dessinent leur champ des possibles.
Économistes, sociologues, juristes, philosophes, démographes : l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent » rend justice à des travaux trop souvent méconnus des responsables politiques. Des chercheurs qui « trouvent », on en trouve pour peu que l’on cherche. Si ces femmes et ces hommes étaient autant écoutés que les pseudo-experts des plateaux télé, leurs propositions pourraient nourrir des politiques publiques plus conformes aux attentes de la population et redonner du sens à la politique.
A quelques mois de l’élection présidentielle, ce « Que faire ? » n’est pas un bréviaire du militant de l’égalité, un discours-programme de parti politique. Ses contributeurs ne se sont pas concertés, ne sont pas toujours d’accord entre eux et l’Observatoire des inégalités ne partage pas nécessairement chacune des idées avancées. Mais ils partagent le sentiment qu’il est urgent de faire un pas en avant et de débattre sur les moyens d’avancer. Nous avons voulu ouvrir une boîte à idées, qui demande à être complétée au gré de l’avancée des travaux des spécialistes, de l’actualité des inégalités. Ce nouvel ouvrage s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent plus d’égalité dans les faits. Et, bien sûr, à celles et ceux qui nous gouvernent et qui ont les moyens d’agir.