La nécessité d’agir est-elle perçue à l’étranger aussi fortement qu’en Allemagne ?
Un nombre croissant de pays sont actifs dans ce domaine. L’Estonie en est d’ailleurs l’un des pionniers et la Mongolie a actuellement la présidence de la Freedom Online Coalition. Nous ne parlons donc pas d’un sujet qui ne concerne que « les grands acteurs » ! Nous collaborons étroitement avec nos partenaires de l’Union européenne et les États-Unis, quelles que soient la différence de nos points de vue. Mais des acteurs totalement nouveaux apparaissent aussi dans la cyber-politique internationale : le Brésil est un leader de l’opinion dans l’hémisphère sud, l’Inde a le potentiel nécessaire pour jouer un rôle essentiel et Israël est un poids lourd en matière de sécurité informatique.
Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier disait que l’un des grands objectifs du XXIe siècle est « un Internet libre, ouvert et sûr ». Pensez-vous que l’équilibre entre la cyber-sécurité et la liberté soit bientôt en vue ?
Oui.
Interview : Janet Schayan